top of page

Qui suis-je ?

Celui qui connaît vraiment les animaux est, par là même,
capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme.
Konrad Lorenz (1903-1889)
Éthologue et biologiste autrichien
Extrait de L’agression

Mes premières années d’étude universitaire furent dédiées à une passion longuement couvée depuis mon enfance par un grand-père biologiste, l’éthologie (qui est l'étude du comportement animal) mais celles-ci furent irrémédiablement écourtées par un combat sans merci avec la chimie-physique. N’aurais-je pas, sinon, poursuivi les pas de tous ces amoureux de la nature et de ses occupants ? 

L’informatique, en pleine expansion dans les années 1980, m’assura un revenu confortable dans un univers qui était loin de ressembler à la savane africaine. Ce travail était devenu mien mais je ressentais en moi quelque chose d’inachevé, d’incomplet, de manquant. Je ressentais que ma passion originelle était en souffrance mais ne savais comment faire pour l’assouvir ou simplement la compléter.

Je fus amenée en 1998, par simple intérêt personnel, à suivre des cours d’homéopathie car cette approche, respectueuse de la personne, allait pouvoir résoudre un problème médical bénin que j’avais. Et ma passion pour l’aide de mon prochain naquit à ce moment-là.

Une passion enivrante sur l’union étroite entre l’Homme et la Nature, sur leur relation ancestrale mais je ne fis que regarder par le trou de la serrure un univers gigantesque. S’ensuivirent des cours de naturopathie et là, comme une évidence absolue, j’ai compris que ce monde allait être le mien et pour toujours.

Suivirent six années de travail informatique alimentaire et des études autant captivantes que passionnantes. J’étais insatiable de connaître et d’apprendre des techniques que je n’aurais jamais pu imaginer auparavant. Méthodes rapprochant l’homme de sa vraie nature, de LA Nature, de son esprit, de son évolution. Une passion qui me faisait mal tellement j’avais envie d’aller vite, de découvrir, de comprendre.

J’avais l’impression d’avoir durant des années regardé le paradis par ce trou de serrure et d’un coup je pénétrais dans ce monde enchanteur. Encore maintenant, tous les jours cet univers m’ouvre ses portes et m’y fait découvrir des trésors dissimulés.

Dès mes premières consultations en naturopathie en 2001, je ressentais l’envie des patients de changer, de bouger mais sans trop d’efforts. Pour une partie d’entre eux, tous les remèdes que je pouvais leur concocter s’envolaient au gré du vent. Leurs excuses étaient aussi plates que bien recherchées pour ne pas les avoir pris. Bref ! Tout pour ne pas guérir…quoique consciemment ils le voulaient car ils revenaient me consulter. Il y avait quelque chose qui clochait. Mais quoi ?

Bien que j’étais intimement convaincue que ces personnes étaient lasses de souffrir, j’avais l’intuition que quelque chose en elles boycottait leur guérison. Mais quoi ?

Trois événements me firent prendre conscience de cet état de fait, comme si… c’était plus fort qu’eux.

En premier, je lus un article parlant des études anatomiques que Léonard de Vinci avait effectuées et qui mentionnait un principe du Grand Maître : « L’esprit sculpte le corps de l’intérieur ». Ce corps sculpté par l’esprit, ce corps si souvent enraciné à une croyance et pris en étau entre l’esprit et la conscience. Ce corps souffrant de ne pouvoir s’extirper seul de l’essence qui l’a créé. « C’est plus fort que moi ! » entendais-je dire si souvent.

En deuxième lieu, je suivis un programme télévisé expliquant le travail des pompiers où une partie de leur tâche consistait à empêcher que le feu ne se propage vers les autres habitations (comme pourraient le faire les médicaments ; empêcher la maladie de se propager), puis d’autres pompiers spécialisés entraient dans l’habitation pour aller éteindre l’origine du feu. Car si ce feu d'origine n’était pas éteint, il pouvait se réactiver et repartir aussi violemment qu’à ses débuts.

Et voilà ! L’origine de la maladie, l’origine des troubles, des pathologies se doit d’être éradiquée à la base, dans l’esprit de la personne qui en souffre car le symptôme n’est que l’écho qui provient de son monde intérieur et reflète un trouble profond. C’est comme si le corps trahissait l’esprit dans la maladie. Le symptôme ne doit donc pas être considéré comme une manifestation physique à débarrasser absolument mais bien comme un signal d’alarme envoyé par le corps.

Cette trilogie de la compréhension vis-à-vis de la maladie fut complétée par un dicton : « Tant qu’une personne n’a pas compris la raison pour laquelle elle est malade, elle ne guérira pas. » et voilà ! La boucle était bouclée.

Je décidais alors de prendre des cours d’hypnose afin d’aller sonder cet esprit si subtil et si complexe…et ce fut le début de cette passionnante aventure.

Au début de ma formation en hypnose ericksonienne, et loin d’être aussi courageuse que les moines tibétains de se mettre quasiment nus dans la neige tout en gardant leur température corporelle à 37°, je m’entraînais à mettre un petit mouchoir en papier mouillé sur les dos de mes deux mains et à les faire sécher, par la seule force de ma pensée. Cet exploit, si mince soit-il, est une simple mise en application de cette technique millénaire qui consiste à développer nos propres ressources internes.

La pratique de la méditation, depuis mes vingt ans m’a permis de rester en contact avec mon moi le plus profond et l’hypnose ericksonienne n’a fait que fignoler cet exercice de l’esprit mainte fois répété.

Au début de ma pratique je suivis scrupuleusement ce qui m’avait été enseigné. Dans ses moindres détails. Puis de fil en aiguille, comme un cuisinier qui affine ses recettes de cuisine, je découvris des méthodes, des structures, des protocoles. Je les testais d’abord sur moi puis les patients bénéficiaient de leur évolution.

Prenons l’exemple du Protocole des parties que j’ai découvert un jour où, tiraillée entre mon conscient qui devait absolument faire de la comptabilité et mon subconscient qui voulait s’extirper de cette tâche contraignante afin d’aller lire un livre passionnant, je n’arrivais à faire ni l’un, ni l’autre.

Mais que se passait-il donc en moi ? Je me culpabilisais de cette situation car je devais absolument rendre cette comptabilité le lendemain, mon comptable m’attendait de pied ferme. Je ressentais un stress m'envahir qui me faisait perdre tous mes moyens.

Je décidais alors de faire quelques minutes de relaxation afin de reprendre mes esprits. Je m'assis, les pieds bien posés au sol, tête droite, mains sur les cuisses. Après quelques secondes de relaxation, je me dis simplement : «Mais quelle est cette Partie de moi qui ne veut pas faire cette comptabilité ?» Après quelques secondes ma main gauche se ferma subitement en poing bien serré et se crispa et ne voulut absolument pas se rouvrir. Je refermais les yeux et pensais à nouveau : «Quelle est cette autre Partie de moi qui désire faire de la comptabilité pour me libérer de cette tâche ?» ma main droite simplement posée sur ma cuisse se retourna et je sentis mes doigts s'écarter, s'ouvrir légèrement laissant ma main droite à moitié ouverte.

Je me retrouvais assise sur ma chaise, la main gauche très fortement serrée et crispée et ma main droite à moitié ouverte…Mais que voulait dire tout ceci ?

Je décidais donc de faire confiance à mon subconscient et lui dit : «Subconscient, fais ce qu'il faut pour que ma main gauche se libère, qu’elle libère cette partie de moi qui ne veut pas faire de la comptabilité, laisse-la s’échapper, donne-lui sa liberté. »

Je sentis ma main gauche se décrisper…puis après quelques secondes mon pouce commença à se déplier… puis ce fut le tour de mon index… puis du majeur… de l'annulaire et enfin de l'auriculaire. Ma main était simplement ouverte. Je restais simplement spectatrice de ce qui était en train de se passer puis après quelques secondes, elle commença à se tendre, les doigts à s’écarter encore plus…tendus à l’infini…à me faire presque mal.

Je décidais de proposer ensuite à mon subconscient de procéder de la même manière pour cette partie de moi qui désirait faire de la comptabilité et qui se trouvait sur ma main droite et je lui dis : «Subconscient, fais ce qu'il faut pour que je puisse avoir sur la main droite la sensation idéale qui représente cette partie de moi qui désire faire de la comptabilité pour me libérer de cette tâche.» À ce moment je sentis mes doigts s’ouvrir et se tendre aussi fortement que ceux de ma main gauche.

À cet instant difficile d’exprimer avec des mots ce qui se passa en moi… une sorte de douche de détente, un soulagement, une libération tant attendue, bref, le bonheur !

Je pus ainsi me libérer de cette tension interne qui m’empêchait de faire les choses telles que j’aurais aimé les faire. La comptabilité fut terminée en un tour de main… si j'ose dire. 

Qu’elle ne fut ma surprise lorsque le lendemain je décidais d’utiliser ce protocole avec une patiente. Au début de cette technique je ne m’attendais pas à un résultat si surprenant, je n’ai donc pas gardé trace de cette séance mais je me souviens que j’avais tenté de lui faire ressentir des sensations au niveau de ses deux mains, tout comme moi je les avais ressenties, mais ce furent des symboles visuels qui apparurent.

Par la suite, d’autres protocoles se sont créés au fur et à mesure des séances. Certains ont disparu aussi vite qu’ils sont venus tandis que d’autres sont restés et se sont fignolés au fil du temps pour devenir l’Alphabet protocolaire. 

Si ma théorie ne te plaît pas,
laisse-toi convaincre par ma pratique,
elle te sera plus utile.
Paracelse (1493-1541),
Médecin, alchimiste et astrologue suisse
Extrait de Introduction à la médecine hermétique
à travers l’œuvre de Paracelse

Spécialités

Bien-être digestif

Allergies et sensibilités alimentaires

Cuisine saine et planification des repas

Régimes et désintoxication

Régimes d'élimination

bottom of page